Fatigue au volant : cinq conseils essentiels pour éviter le pire

Fatigue au volant : cinq conseils essentiels pour éviter le pire

La fatigue au volant est l’un des plus grands risques qui guettent tous les conducteurs de camions lourds. En raison des nombreuses heures passées derrière le volant, tôt ou tard, elle peut surprendre au moment où l’on s’y attend le moins. Elle compromet non seulement la sécurité du conducteur, mais aussi celle des autres usagers de la route. 


Pour tout propriétaire d’entreprise, il s’agit d’un enjeu majeur en matière de sécurité, de productivité et de conformité. Et d’humanité, car ils ont aussi à cœur la sécurité de leurs employés. 


Voici quelques stratégies efficaces pour prévenir et combattre la fatigue au volant.


1 — Le respect rigoureux des heures de conduite


Le respect du nombre d’heures où il est permis de conduire chaque jour ou de façon consécutive est la première ligne de défense contre la fatigue. Que ce soit au Canada ou aux États-Unis, les lois sur les heures de conduite sont claires : des périodes de repos adéquates sont obligatoires. Les gestionnaires doivent s’assurer que les horaires sont réalistes et que les conducteurs disposent du temps nécessaire pour dormir entre leurs moments derrière le volant. 


Pour les conducteurs journaliers qui n’ont que des livraisons locales à effectuer, c’est de s’assurer que ses conducteurs ont de bonnes habitudes de vie et de sommeil, si bien qu’ils ne se présentent pas au travail déjà dans un état de fatigue. 


2 — Favoriser une bonne hygiène de sommeil


Si dormir est important, bien dormir est crucial. La qualité plutôt que la quantité. Dormir dans un endroit calme, sombre et à température confortable fait une grande différence. Les gestionnaires peuvent contribuer en organisant des horaires de travail qui vont minimiser les possibilités de fatigue au volant, voir payer des nuitées si nécessaires pour certaines livraisons plus éloignées qui peuvent se faire en une journée, mais qui exigent beaucoup de temps sur la route. 


  1. Reconnaître les signes de fatigue

Les signes de fatigue ne doivent jamais être ignorés : le clignement excessif des yeux, des bâillements fréquents, une difficulté à maintenir une trajectoire droite, des pensées confuses, de petits moments où on « cogne des clous », comme le dit l’expression, etc. 


Un conducteur fatigué doit être encouragé à s’arrêter immédiatement.


  1. Éviter les gros repas avant de prendre la route

Prendre un gros repas avant de prendre la route peut s’avérer être un problème, car une digestion difficile peut augmenter la somnolence. Il est recommandé de consommer des repas légers et équilibrés, riches en protéines et en fibres, tout en évitant les excès de sucre ou de gras juste avant un quart de conduite.


5 — Le café… et les grignotines


La caféine peut aider à rester alerte à court terme, mais elle ne remplace jamais le sommeil. Son utilisation doit être mesurée : une tasse de café avant de reprendre la route après une pause peut être efficace, mais la surconsommation nuit à la qualité du sommeil. Il est important de bien doser ici. 


Également, si vous ressentez de la fatigue, et que vous savez qu’un arrêt est possible dans les 10 ou 15 prochaines minutes, tentez de grignoter quelque chose jusqu’à la destination. Si vous êtes occupés à manger, vous allez éviter de vous endormir. Bien sûr, puisqu’il est impossible de manger pendant des heures, l’effet est limité, mais très efficace à court terme. 


Enfin, en terminant, s’il y a une chose qui peut être efficace, c’est de bien éduquer vos conducteurs quant aux dangers de la fatigue au volant. En instaurant une culture où la chose est surveillée et prise au sérieux, vous favoriserez des conditions où le pire pourra être évité.